Bonjour chers amateurs de lutte,
J'espère que vous allez bien en ce début d'hiver. Eh oui, je sais que
vous voulez savoir les vraies choses concernant la lutte, les vraies choses
vécues autant positives que négatives par un vrai lutteur qui était le
plus passionné et déterminé qui avait le cœur gros comme un éléphant et qui a
été au bout de ses limites. Si je reviens encore vous parler c'est que lors de ma
dernière sortie, vous avez encore été nombreux à venir "sous la
tente". De plus, j'ai pleins de nouveaux lecteurs qui y sont rattachés
avec la venue de Facebook, donc je suis moins bon sur le ring, mais ma plume a
encore 30 ans et mon devoir est de vous divertir, donc allons-y.
Vous savez l'ancien Maire de Québec, feu Jean Paul L'allier, a voulu
revigorer la basse ville de Québec. Bref, le Boulevard Charest et la rue St
Joseph ont changé de visage, mais plus au Nord c'est pareil. Et là, j'entendais
le Maire Régis Labeaume il y a quelques mois dire qu'il vendait sa maison à
Sillery dans un quartier cossu pour venir s'établir justement en basse ville,
histoire d'être plus près des gens, d'aller au Stade Canac à pied pour voir le
baseball et au Centre Vidéotron, tout ça en voulant vivre près du monde.
Oui quelques rues ont rembellies ou se sont donnés un air festif de dimanche,
mais la clientèle qui est là, qui y vit, elle n'a pas changé. En septembre, une de mes connaissances m'a demandé de surveiller son
commerce dans ce coin de 18:00 à 7:00 du matin en civil car il avait des bris
et son système d'alarme allait être en faction le lendemain. Mon devoir était
de protéger son commerce, faire une présence, de prendre des photos s’il y a
lieu, mais plus les heures avançaient vers la nuit je me disais que notre Maire
Labeaume n'avait sûrement jamais vu le monde, les résidents qui marchaient
devant moi sur la rue St Joseph.
Mais ce qui va vous intéresser c'est que dans la soirée je me suis rendu
dans un dépanneur tout près pour m'acheter un Red Bull et il y avait là
quelques vieillards présents, soit des "rotteux de dépanneurs". En
payant mon article un d'eux m'a dit : "Vous êtes un lutteur vous, je vous
ai déjà vu au Centre Horizon". "Oui Monsieur j'en étais un, Sunny War
Cloud". Tout d'un coup un d'entre eux fit semblant de donner un coup à
l'autre en cognant son pied par terre et me dit : "C'est comme ça que vous
faites". Et l'autre me dit : "Aie, j’allais à la Tour ici dans le
temps pis Carpentier pis Vachon voulait se tuer pis allait prendre une bière
ensemble après à la taverne l'autre côté de la rue".
Bande de niaiseux.
Vous savez ce genre de personnes qui disent n'importe quoi; ces
personnes qui inventent toute sorte de chose pour se donner de l'importance. De
un, j'ai assez connu Édouard Carpentier pour vous dire qu’il ne buvait pas et
était très proche de ses cennes. Avec $5.00, il faisait des choses incroyables
et puis le Kayfabe dans ce temps-là c'était comme la messe du Dimanche et
certes des histoires de ce genre vous en avez déjà entendu.
Un autre dans un gym m'avait déjà dit qu'il était le cousin proche de
Ricky Martel; au fait, il s'appelait Alain Martel mais le problème c'est que
Ricky Martel était un Vigneault. Aussi, un gars du Saguenay plus vieux que moi me
racontait qu'il avait déjà bûché dans le Nord avec les frères Leduc; de un,
les Leduc n'étaient pas des frères et de deux, ils n'ont jamais bûché un arbre
de leurs vies, et là un lutteur régional de Chicoutimi des années 70 a raconté
à un animateur de radio dans une salle de pool de Chicoutimi qu'il avait déjà
lutté contre Ric Flair. OUFF !!! Le lutteur en question était "très
régional", pas un mot d'anglais et était "blow up" dans un
combat royal de 20 lutteurs.
Un autre, un peintre cette fois m'a conté qu'il a peinturé le condo de
Koko B Ware sur le Boulevard Henri Bourassa ici à Québec. Avant de peinturer,
notre Koko a dû enlever toutes les photos "de lui" qui empruntaient
tous les murs, mais c'étaient toutes des photos du même lutteur que nous connaissions,
mais était-ce lui ? De ce que j'ai su du peintre que j'ai connu au Palais de
Justice de Malbaie, le mec parlait français comme nous ?!?! Koko ne parlait pas
français.
Mais celle-là que je vais vous conter est HOT. Comme vous savez je suis
dans la sécurité depuis la fin de la CCW, soit en Janvier 2004, et quelque part
en 2008 plusieurs personnes et confrères de travail me disaient que
l'ex-lutteur Paul Vachon était le Chef de la sécurité au Château Frontenac. Il
parlait de lui et son frère Maurice Vachon, de leurs carrières, combats et
plein de choses. J'avais mal à croire cette thèse et j'avais toujours refusé
d'aller travailler là ou dans ce coin de merde incluant la Haute-Ville, car y a
pas de parkings et que je ne payerai jamais un stationnement pour aller
travailler surtout au salaire merdique que nous gagnions et ces endroits sont
des cimetières à parking.
À presque une année à entendre cette histoire me bourdonner les oreilles
j'ai accepté un quart de travail au Château Frontenac alors que nous étions 4
agents et que le transport nous étaient fournis en avant de la porte pour aller
surveiller une exposition de diamants.
Arrivé sur place, j'avais hâte de rencontrer Paul Vachon car on se
connait car j'ai déjà travaillé pour lui. Sans dire un mot, j'ai bien vu au
loin un gros bonhomme barbu à la réception qui semblait donner des directives
et en m'approchant je me suis dit : "crime, c'est bien lui". Là en
avant de lui, j'ai réellement vu que ce n'était pas Paul Vachon mais son
homonyme car il s'appelait Paul Vachon et il avait tout "travaillé"
pour lui ressembler tel Elvis Story pour ressembler à Elvis Presley.
"Oui bonjour M. Vachon je suis le lutteur Sunny War Cloud je viens
travailler ici aujourd'hui pour l'exposition". Là j'ai vu son visage
se ruisseler de sueur et tout d'un coup, il a feint d'être demandé à la radio
en écoutant son écouteur à l'oreille et il s'est aussitôt déguisé en courant
d'air. Il a pris le premier couloir à sa droite en gambadant rapidement comme
une oie et de là je suis allé rejoindre mes confrères de travail autour de la
table de diamants dans un endroit précis et je n'ai jamais revu de mon quart de
travail de 6 heures. Notre imposteur donc, le Paul Vachon que vous avez déjà vu
dans le ring avec son frère Maurice dans les années 70 et 80 et celui qui était
au Diamant de Québec avec Patric Laprade n'est pas celui qui travaillait sur la
sécurité du Château Frontenac et il n'y est plus non plus depuis un grand bout.
Mais combien y ont cru ? Quelqu'un qui ne connaissait pas vraiment
Paul Vachon se faisait prendre car c'était frappant. Et les Masqués verts ? Les
El Santos ? Les Monsieur X ? Les Destroyers ? Au moins 100 personnes vont vous
dire que c'était eux. Un ancien lutteur de Montréal qui avait une "gimmick
" indienne a déjà signé mes photos un peu partout et il disait que c'était
lui il y a 5 ans, donc je n'étais pas si pire.
Changement de sujet, j'ai entendu dire que le boxeur Jean Pascal va
défendre son titre contre Marie-Ève Dicaire. C'est une farce que je vous dit et
j'espère que vous m'auriez pas cru car ça durerait pas longtemps, 30 secondes
peut-être soit le même temps que Sunny War Cloud ferait "tapper"
la meilleure lutteuse en province. La boxe n'embarquerait jamais dans une
bouffonnerie autant que la lutte d'aujourd'hui peut exploiter.
De un, Jean Pascal a une blonde et du moins il doit pas avoir de misère
à s'en faire une et Dicaire a un chum aussi. Donc, ils n'ont pas besoin de
faire du "Tinder" dans le ring car oubliez jamais qu'un lutteur qui
s'abaisse à lécher les bottes d'une fille dans un ring est un gars timide, pas
de blonde qui pleure en silence et qui a peur d'un gym autant qu'un vampire
dans une église.
Allo, vous allez me trouver tannant avec le "mettage " de
mains mais je vous reviens avec ça. Pour ceux qui n'ont pas peur d'une chaise,
d'une table ou d'une ceinture vous pouvez vous exempter de lire ce paragraphe.
À mes débuts en 1970, on m'a toujours enseigné que la lutte était un
travail de psychologie et lors de mes premiers pas aux Loisirs St
Jean-Baptiste en 1977, j'avais connu un "Heel" exceptionnel de
niveau provincial, un Top qui jouait avec le cerveau du monde, Georges Guimond
son nom; les babines à Guimond que Pat Girard se plaisait à dire.
Après une séries de passage à cet endroit, j'avais entendu Guimond dire
à des jeunes : "Si ton entrée sur le ring et le timing de ton finish est
réussi, ton combat est réussi, le reste c'est de la psychologie; jouer avec les
nerfs du monde.
Un "clean" ça vend, ça vend presqu'à la mort et prends tous
les coups que je vais te donner et ton "comeback", je vais bien te
faire paraître". Lutter contre Georges Guimond et Abdullah The Butcher,
les deux je les ai eu comme adversaires et c'était presqu'une soirée OFF. Ils
étaient tellement détestés que leurs solides coups du début accompagnés d'une
couple de coups de chaises m'alimentaient en plaisir sachant que la foule me
donnera des ailes et du feu lors de mon retour. Y a du monde, ça fait pas mal.
Prends la chaise à Guimond ou Abdullah et ils vont tout te donner après. Vous
allez me dire que The Rock et Shawn Michael mettaient leurs mains; oui, mais
moi Sunny et personne ici avaient leurs statuts.
Abdullah m'a mis "over" clean au centre du ring à quelques
reprises et je le "slammais" à la toute fin et, croyez-moi, il pesait
100 livres de moins dans mes bras mais je vous jure qu'avoir mis mes mains pour
me protéger devant sa chaise et projections dans les clôtures, la fin du combat
se serait déroulé autrement car il avait le pouvoir de changer l'allure du
combat.
Vous regarderez le tir au poignet de Davey Boy Smith et Ken Shamrock le
23 novembre 1998. Ce dernier a pris deux coups de chaise et crime que ça
lookait bien et juste pour étirer la chose sur la psychologie, chose que je me
tue à comprendre lors d'un combat entre Don Muraco vs Jimmy Snuka. Muraco est
couché sur le dos au centre du ring et vous compterai les secondes que Snuka a
pris pour monter debout sur le dessus de la cage pour enfin faire son splash
dessus pour le compte de 3. Pourquoi l'arbitre ne compte pas tout de suite les
épaules de Muraco car il est bien étendu au sol ??
Tout comme ici au Québec alors que le gars attend couché par terre ou
sur une table pendant presque 30 secondes que l'autre monte en haut de
l'échelle pour atterrir dessus. Le sens de la psychologie est qu'il aurait eu
amplement le temps de s'enlever car il n’a pas reçu un coup de 12 dans le corps
?? Et puis les low blows ? Aux loisirs tu donnais ce genre de coup et tu étais
disqualifié car Pat Girard a toujours dit : "Quand tu "manges"
un low blow dans la rue tu ne te relèves pas". Donc si tu recevais ce
genre de coup vicieux aux loisirs après la disqualification de ton adversaire,
tu devais de rester au sol à pleurer et vendre pendant 5 minutes donc c'était
interdit. Mais le dessert de la non-psychologie pas crédible, c'est un lutteur
ici au Québec qui est couché sur une table au bas du ring et qui va prendre son
adversaire qui atterrit sur lui en splash du haut d'une échelle de 10 pieds
dans le ring ou en haut d'un échafaud et qui, 20 minutes, plus tard va être à
sa table de marchandises tout sale pas douché à essayer de vendre son stock tout
en essayant de se magasiner une pipe à bon marché.
Certains "perdus" dans la salle ne le remarqueront pas, mais
un allumé va dire : "crime, il est pas mort lui" au lieu de rester
caché dans les vestiaires ou de s'évader chez lui par la porte de derrière.
Vous savez, nous pourrions en parler toute la journée et ça ne donnerait
rien parce qu'encore là nous sommes de générations différentes d'où je ne regretterai
jamais d'avoir vécu et participé aux années d'or de la lutte.
Aujourd'hui, tous les combats du premier au dernier vont sur la 3ième
corde et font des "dive" par celle-ci, donc la psychologie du
Pourquoi du Pourquoi se situe où car il n'y a plus de créativité. Mais pour les
jeunes et nouveaux amateurs, ça vend et ça pogne car le public est présent et
adule au plus haut point, donc d'un côté comme de l'autre nous serons toujours
à trancher d'opinions différentes mais c'est le fun de discuter.
Combien ça gagne d'argent un lutteur au Québec ?
Ça dépend tu du nombre de spectateurs dans la salle ou du prix qui est
entendu avant de la part du promoteur ou du prix que le lutteur demande ? Ou
bien ça dépend du nombre de personnes que le lutteur attire ? Ou bien ça dépend
de qui est le lutteur, c'est quoi son CV ? Ou bien était-il sur la grosse TV de
la WWE il y a deux mois ? Ou bien ça dépend d'où le lutteur part d’où et va
lutter où ? Ou bien c'est moi qui demande à lutter ou c'est le promoteur qui me
veut ? Ou c'est une jeune fédération ou une fédération établie ? Ou c'est mon
ami le promoteur et j'ai du fun là et à l'autre place je n'ai pas de fun ? Ou
je lutte pour service rendu, book moi et je te book ? Ou bien il lutte
gratuitement pour le loisir de la chose ou pour une oeuvre de charité ? Ou
encore je suis sous contrat pour exclusivité ?
Vous voulez savoir hein ?
Eh bien, toutes ces réponses sont bonnes et encore mieux c'est Kayfabe.
Oui Kayfabe. Kayfabe dans mon temps, mais Kayfabe aujourd'hui en presque 2020 ?
Vous avez voulu changer la lutte, les styles, les volumes des lutteurs. Combien
de mecs me disent : "Sunny nous sommes plus en 1970 et 80, mets-toi à
date". Bon, eh bien en 2020 la WWE a exposé la business et les salaires
des boys, donc faut exposer le tout et se mettre en 2020 sur les salaires aussi.
Donc à la WWE, Kevin Owens sait combien A J Styles gagne par année et c'est
réciproque; donc faut découvrir la même chose dans notre lutte au Québec et au
Canada dans nos ligues dites inférieurs. Mais avant tout ça, je vais vous
conter une histoire que j'ai vécu à l’automne 1986 à Thunder Bay en Ontario.
C'était un lundi soir, jour de paye pour nous les lutteurs de Lutte
Internationale. Une enveloppe d'où à l'intérieur ton chèque avec le talon, une
autre feuille avec les villes que tu as faites avec le montant de celle-ci et
la dernière que nous appelions "booking sheet", soit tes villes pour
la prochaine semaine. Habituellement les Lundi nous étions à la Maison Mère,
soit le Centre Paul Sauvé de Montréal, mais là exceptionnellement nous étions
sur la route pour un 10 jours. Donc en recevant mon enveloppe vers les 18:30 à
l'aréna de Thunder Bay des mains du promoteur Tony Mule, je filais avec le
lutteur Denis Goulet dans un vestiaire inoccupé à l'autre extrémité de l'aréna
pour comparer nos payes. Une ville j'avais $20. de plus, l'autre c'est Denis
qui était over sur moi mais une chose que je savais pas et qu'aujourd'hui je
veux vous apprendre à tous, oui tous les lutteurs ou personnes qui me lisent
ici et qui ont pas affaire à la lutte, c'est qu'il faut toujours regarder dans
les cabinets de toilette s’il y a des pieds qui y sont, oui des pieds de
personnes.
Voilà c'est que pendant les 5 premières minutes que Denis et moi
discutions de nos payes, Abdullah The Butcher était après faire un NO 2 solide,
tranquille en toute paix s'évadant de tous yeux, mais tout d'un coup il est
sorti de là à moitié dénudé, rouge de colère en nous criant que la paye, c'est
KAYFABE.
C'est là que j'ai appris qu'Abdullah comprenait un peu le français.
Il nous a dit de sortir et d'aller aux douches car notre soirée était
terminée. Oui en allant voir Tony Mule et Gino Brito, Abdullah qui avait des
parts dans l'office nous a dit que nous luttions pas et pas de pay off pour
cette journée car nous avions brisé une règle du Kayfabe, donc moi qui était en
équipe avec Joe Ligtfoot contre Chuck Simms et Goldie Rogers, le combat a été
défait.
L'aréna était pleine à capacité car les Road Warriors étaient présents
en plus de Dan Kroffat (Phil Lafond) que les médias avaient annoncé en grande
pompe qu'il était originaire de cette ville. Criss que j'étais fâché et Denis
Goulet pleurait. C'était un soir de $300. perdu. J'en ai tiré une leçon car
depuis ce temps n'importe où je vais aux toilettes, je regarde en dessous si je
vois des pieds.
Là, nous arrivons en 2020, donc le Kayfabe est chose du passé et je vais
me déguiser en Sunny 2020 et on va parler de pay off de lutteurs. Je vais être
promoteur d'un côté et lutteur de l'autre.
De un, combien ça vaut un lutteur ? Pour celui qui paye c'est toujours
trop et celui qui ne reçoit pas assez. Ici au Québec, je peux vous
affirmer que ça part de $0.00 à $500. à exclure la venue de Cody Rhodes à
Québec. Ces prix sont pour un seul combat, tout dépend toujours qui tu es
et combien tu peux rapporter, tout dépendant aussi de quel endroit tu pars et
où tu vas lutter. Un lutteur de renom qui va à plus de 500 kilomètres de son
domicile peut commander sans gêne un motel, car souvent ce dit lutteur ne fait
pas un voyage de sandwichs non plus et il y va du respect du promoteur envers
l'athlète.
Juste en voulant conter une autre anecdote passée dans la ville de
Hambourg en Allemagne en 1987, l'acheteur du show, soit le client un soir nous
a dit en plein vestiaire avant le son de la cloche : "Ça pas d'allure car
vous gagniez en argent aussi cher que les médecins".
Le Top "Face" du tournoi Franz Von Boyten (Rico Garcia de
lutte Grand Prix) lui a répondu sèchement : "Tu n'as qu'à prendre deux
médecins et les mettre dans le ring pour voir ce que ça va donner".
Bien répondu, chacun son métier.
Je vais commencer par les lutteurs débutants. Lorsque tu commences à
lutter, tu es à l'école. Tu payes $$ pour apprendre à la dite école de la
fédération. À tes premiers combats, qui peuvent prendre jusqu'à un an et plus
tout dépendant ton talent (et qui tu connais dans les hautes sphères), tu
apprends encore, tu apprends toujours en plus d'aider à monter la salle et le
ring, défaire le ring, toutes les jobs ingrates car tu as des dûs à gagner, un
nom à te faire.
Tu dois mettre des gars "over", à te faire "stiffer"
souvent donc attends pas après une paye avant 3 ans et ce dans la Maison Mère,
à moins de mesurer 7 pieds et d'avoir un talent hors pair. Même chose si tu
appelles une autre fédération dans une région lointaine, tu auras à débourser
sans aucun salaire car tu es toujours à l'école; tu as de l'expérience à prendre
et un nom à te faire et cela sera tout à ton avantage si tu veux faire carrière
dans la lutte. Aussi, sans salaire, tu auras à subir de temps à autre des
mauvaises blagues (initiation) de lutteurs influents car tu es un Kayfabe
encore, mais c'est à toi de t'affirmer positivement. C'est comme ça au
baseball, au hockey et dans tous les sports. Des Jonquière - Montréal pour
aller aux Loisirs St Jean-Baptiste en autobus, sur le pouce, j'en ai fait plus
d'un et le gym, j'y allais depuis l'âge de 14 ans; j'avais des beaux costumes
et des belles bottes, car faut investir sur notre personne, la détermination
fait foi de tout.
Cependant, lorsque vous êtes demandé pour lutter sur un spotshow en
dehors, vous êtes en droit d'avoir au moins vos dépenses, soit un cachet pour
couvrir votre nourriture et transportation même si vous êtes sur la
"next", car je vous le dit, un promoteur sort jamais de la maison
pour rien donc je vais vous révéler une chose, c'est toujours de vous servir de
la fédération et non que la fédération se serve de vous.
Oui la lutte est une histoire de chums, mais il n’y a pas d'amis dans la
lutte, juste des chums car un jour ton meilleur chum celui que tu croyais ton
ami ou ton frère va te scier les deux jambes et partir avec ta blonde pour un
break à la WWE ou autres, donc fait toi payer. Aussi quand tu as ta paye
souvent en début de carte (NSPW paye vite), tu es responsable de ton argent;
aujourd'hui, la génération de lutteurs a de l'argent; tout le monde ont des
jobs autres et gagnent leurs vies comparativement aux lutteurs pauvres de dans
mon temps, donc ton argent tu la place dans tes bottes de lutte et elle te suit
dans le ring; aussi, tu vas chier avec ton argent et tu va prendre ta douche
avec ton argent. À l'hôtel, si tu coloc avec un autre, ton argent, ton
passeport c'est en dessous de ton oreiller.
Le promoteur n’a pas à te payer deux fois si tu te fais voler. Mon
meilleur ami dans la lutte c'est moi même.
Pars jamais de chez toi pour une autre ville sans vraiment savoir
combien tu auras de pay off car tu risques d'être amèrement déçu. Aujourd'hui,
la lutte est en santé donc je crois que la horde de promoteurs verreux de BS
est révolu. Vous savez le genre de promoteur qui va vous couper ou vous
promettre un chèque par la poste parce qu'il y a 40 personnes dans la salle
dont 25 payants.
Les enveloppes de paye sont supposées être faites avant l'ouverture des
portes donc ce n'est pas votre faute si y a pas de monde. La lutte est quelque
chose qui ne doit pas rester secret.
Si vous êtes à la recherche de combats il se pourrait que la paye soit
plus petite que si on a besoin de vous. Si vous cherchez du travail c'est que
vous êtes encore à l'apprentissage mais si vous avez l'air d'un lutteur, que
vous êtes charismatique et talentueux, un jour ça va pencher de votre côté et
ayez toujours une attitude positive et respectueuse car si vous êtes un fauteur
de trouble vous allez rester chez vous car la lutte n’a pas besoin de ça et les
promoteurs sont sérieux car c'est une business qu'ils ont entre les mains.
Si par contre vous êtes PCO, Franky The Mobster, Markos Estrada donc
vous me suivez et le promoteur a besoin de vous, là vous êtes en mesure de
faire votre prix.
Moi Sunny War Cloud, si quelqu'un m'appelle et veut mes services, il va
demander combien je veux $$$. Moi je lui réponds: " Combien veux-tu mer
donner" ? Car j'ai déjà mon prix en tête et s’il va en haut de ce que je
pensais, je vais dire OUI mais c'est du cas par cas.
J'étudie toujours la chose. De un j'ai un bon CV, je ne suis plus un
lutteur, je suis une attraction. Qu'est-ce que le promoteur représente pour moi
? Vais-je avoir du plaisir ? Est-ce que je vais perdre un quart de travail à
mon emploi régulier ? Est-ce dans la même ville ou à 300 kilomètres de chez moi
? Ya -t-il un futur pour moi après ça, une continuation ? Est-ce pour une
oeuvre de charité ? Est-ce pour aller dans les grosses ligues ? Est-ce pour
combler un service déjà rendu ? Est-ce pour me faire "jobber" devant
une lutteuse ? Est-ce pour un "try out" au Centre Bell devant 15,000
personnes ?
Vous voyez ce sont tous des prix différents qui s'accrochent à ces
demandes. La lutte n'est plus qu'un loisir aujourd'hui c'est une business, donc
à part d'être encore "green", pas grand monde lutte pour le fun et ne
le faites pas non plus car vous avez pas à faire vivre quelqu'un non plus. Par
contre si le promoteur vous a prêté son camion le 1 Juillet pour vous déménager
d'un 4 et demi au 3ième étage par un 30 degré pour vous relocaliser à 30
kilomètres plus loin toujours dans un 3ième étage en plus de ses bras là vous
lui devrez une tonne de combats gratis surtout si vous êtes facilement
remplaçable sur la carte.
Si vous êtes en mesure de prouver que vous placez 30 culs payants sur
des chaises à tous les shows et que vous avez 5 ans d'ancienneté pour la même
fédération, vous serez en bonne position de demander un pay off qui a de
l'allure. Il se peut que le promoteur refuse mais là sans syndicat et
association de lutteurs vous aurez à composer avec ça.
Lorsqu'une fédération établie, comme exemple la NSPW à Québec, tout le
monde est remplaçable car tout le monde je veux dire tous les lutteurs veulent
"faire le ring" à cet endroit; pleins de boys en province iraient
pour un hot dog et un coke et Steve Boutet le sait, donc un lutteur qui
commande à ce dernier un surplus de $100. pour son combat juste une quinzaine
de minutes avant de sauter les cordes risque de voir son finish se changer à l'instant
et se sera son dernier combat à Québec.
C'est la ligne dure que le promoteur doit suivre car il est en business
et en business, y a pas d'amis, donc se sera toujours une bataille entre
l'employeur et l'employé tout comme à votre emploi régulier mais dans la
lutte , les conventions collectives sont inexistantes.
Prenez un gars comme Markos Estrada, qui à mon avis est le meilleur
lutteur en province, bref il a tout et je ne dois pas me tromper beaucoup s’il
a une enveloppe de $400. du combat y compris l'exclusivité, mais la WWE
l'appellerait pour un RAW à Montréal pour $0.00 + le parking à payer et je suis
certain qu'il ferait sa valise en 5 minutes pour y aller.
Pourquoi ? C'est comme ça et pas juste pour lui je vous dit.
Moi Sunny War Cloud ce fut un peu le contraire car, lorsque je suis
rentré sur le pay roll de Lutte Internationale en 1984 et que Dino Bravo a su
que j'étais retourné lutter aux Loisirs St Jean-Baptiste bénévolement, il m'a
dit : "T'es un moyen maillet toué, moi qui te paye et tu vas lutter pour
le Bonhomme, j'espère qu'il te met "over". Je veux plus que tu ailles
là-bas et il l'a dit au Bourreau aussi.
Beaucoup moins de monde aux Loisirs, mais j'aimais Pat Girard.
Pour en revenir aux payes, ce qui irrite le plus un promoteur c'est un
mec qui à une journée du combat, t'appelle pour te faire une surenchère rapport
qu'il aurait beaucoup plus s’il allait ailleurs car il vient supposément d'être
demandé pour une autre ville et il veut que tu égalises la mise ou bien il a
gaspillé l'avance que tu lui avais envoyé et là, le matin du combat, s'aperçoit
qu'il ne lui restera plus grand chose après la soirée. Ça c'est un énorme
non-respect de la business car le promoteur t'a publicisé, t'as fait confiance
et là tu renies ta parole pour quelques dollars. Sache que c'est un bon moyen
de te brûler car le message se passe très vite car nous sommes dans un petit
monde, un monde de mémères et que dans tous les vestiaires de lutte la peinture
après les murs parlent et avec les réseaux sociaux, ouff !!.
Tous les lutteurs ont leurs prix et pensent valoir tant soit dans leurs
intérieurs à eux, mais ça sera toujours plus haut de ce que le promoteur pense.
Cependant, il y a des lutteurs "Marks" qui eux aimeraient mieux avoir
la ceinture qu'un billet de $50. Frenchy Martin m'a déjà dit qu'à l'épicerie
devant la caissière, ça va mieux avec de l'argent qu'une ceinture en plus de
traîner ça dans tes bagages.
Pour conclure un peu, s’il y a des lutteurs ici au Québec qui pensent
vivre un jour de la lutte sans sortir de la province, je vous conseille
fortement de vous ouvrir une fédération car vous ne gagnerez jamais autant
d'argent que le boss et un boss c'est souvent dénudé de sentiments et
d'émotions, c'est le cash qui compte. Et si vous luttez bénévolement car vous
êtes moins bon que les autres, c'est votre choix ou si vous le faites pour une
bonne oeuvre, cela en est une autre, mais sachez toujours que même pour de la
charité, y a quelqu'un derrière qui fait une piastre dans l'affaire.
Si tu veux un ami dans la lutte, achètes-toi un chien, lui va toujours
t'aimer même si tu as plus de fédération, que tu ne n'as plus de ceinture et
que tu ne lutte plus .…
Là,
j'aimerais vous parlez d'un sujet que je n'ai jamais parlé auparavant dans les
115 chroniques précédentes et, corrigez-moi si je me trompe, mais jamais
personne n'a parlé du métier d'arbitre, oui arbitre sur le ring.
Quel
job ingrat pour ma part, mais tellement importante. Bref, tous les jobs
d'arbitres dans n'importe quel sport, c'est de la merde. Qui aime les arbitres
dans une foule, personne, qui applaudit un arbitre, encore personne. Qui gagne
un salaire de cul dans un évènement sportif, toujours les arbitres et pas
facile d'aller aux toilettes, surtout au baseball.
Pour
ce qui est de la lutte, la plupart des arbitres du plus loin que je regarde ce
sport ont voulu être lutteur, mais ils leurs manquaient quelque chose, pour la
majorité la grandeur. Et oui, la meilleure recette est qu'un arbitre soit petit
pour que les lutteurs paraissent plus gros.
Un
arbitre de 6'3 bien bâti en shape pas de ventre ne vendra pas le spectacle
comme tel.
Qui
veut être un arbitre en premier lieu ? Pas grand monde et, encore une fois, qui
vénère un arbitre à la lutte ? À part sa mère, pas grand monde. Au plus loin de
mes souvenirs, quand le promoteur était sur "sa merde", c'est
l'arbitre qui écopait de la chaleur. Combien de fois j'ai vu Dino Bravo sortir
de ses gonds dans les vestiaires et "ramasser" l'arbitre Adrien
Desbois pour des raisons X.
Dans
la foule, tout le monde te déteste; dans le combat, si tu "loupes"
une seule chose, les boys vont te tomber dessus et si tu oublies un call entre
les deux vestiaires, encore là tu es dans la merde.
Quand
la paye arrive, tu es toujours sous-payé car tu es la crotte de nez du
vestiaire et puis quand nous sortions dans les bars après la lutte, l'arbitre ne
pogne jamais de femmes.
Ben
oui, une fille t'aborde ou le contraire quand tu n’es pas gêné :"Allo tu
es lutteur "? "Non je suis un
arbitre ". Tu viens de l'assommer autant comme si tu viendrais de lui
avouer que t'as pas d'autos et que tu es client des autobus du RTC. Même si tu
pousses l'audace à ramasser l'addition au restaurant après la lutte passé
minuit, je te garantis que tu vas t'essuyer le visage avec la facture, avec un
bec sur la joue, en te donnant un faux numéro de téléphone et la soirée se
terminera là avec seul ta main droite comme ami. C'est ça chers lecteurs, c'est
vraiment pas "over" ce métier-là .
J'en
ai connu des tas d'arbitres autant dans les grosses ligues que les petites et
ce pour le tour du globe. De un, les meilleurs arbitres excellaient ici au
Québec, et ce, dans les combats en équipe car ils avaient l'air niaiseux et
voyaient jamais rien, ce qui pouvait enrager la foule qui elle faisaient sauter
le plafond de la salle.
J'ai
trois noms qui me reviennent constamment, soit Arthur "barbier"
Boivin qui est aujourd'hui décédé. Il était barbier renommé dans les années 60
au Terminus d'autobus de Chicoutimi et il arbitrait tous les dimanche soir au
Foyer des Loisirs d'Arvida. En plus, il avait les yeux croches ce qui
l'avantageait pour donner un meilleur show.
Le
deuxième, c'était Jean Marc Leclerc de la ICW de Montréal sur St Germain. Lui,
dans la vraie vie, il n’était pas vite, même que je ne l'aurais jamais engagé
dans la sécurité car je ne lui aurait pas fait garder un poisson rouge, mais
dans le ring, il l'avait.
Le
troisième est nul autre que Martin Caron de Québec qui lui a fait ses débuts à
la NCW Québec et qui a fait fureur à la CCW. Ce dernier connectait avec la
foule comme pas un. Je m'en servais que sur les gros shows mensuels pour ne pas
le brûler et en faire "un must" à chaque apparition, en plus de lui
faire ouvrir la carte.
Les
trois étaient des arbitres heels et ils avaient une aura, un talent, une
démarche telle que même les 4 poteaux du ring étaient angoissés.
Pour
ce qui est de la lutte d'aujourd'hui, ces trois officiels ne cadreraient plus
tellement à part des spotshows estivaux. La lutte version 2019 commande des
arbitres neutres car, de toute manière, un nouveau spectateur ne peut différencier
un "face" d'un "Heel", car comme déjà dit les lutteurs
luttent tous pareil avec 50 falses finishs, 3 dive en dehors, 4 fois sur la
3ième corde et ça ne vend plus, donc le public n'aurait plus le temps
"d'acheter " leurs manigances.
Le
rôle de 3ième homme pour les combats simple et de 5ième pour les équipes
étaient tellement important pour le show et le déroulement, car il est le
contact direct avec le booker et souvent, ils sont là pour que le combat ne
prenne pas une tangente différente lorsque les lutteurs ou seulement un est
très "vert".
Aujourd'hui,
les arbitres sont plus rapides et ils n’ont pas le choix d'aiguiser leurs formes
car les styles ont changés et les gars comme JS et compagnie ont suivi la
cadence et, à part se précipiter au sol à la vitesse d'un cougar pour les
falses finish, ils regardent aller les lutteurs dans des acrobaties hors pair
car ceux-ci donnent tout un show athlétique qui plait à la foule car y a du
monde, mais c'est une nouvelle époque.
Cependant
au travers la multitude de falses finish, il y en a un qui est bon (go home) et
c'est là qu'un arbitre doit se déguiser en un sénior pour pas manquer la shot,
donc que ce soit dans mon temps soit les années d'or et aujourd'hui, le métier
d'arbitre en restera toujours un de grosse merde.
Bon,
j'y vais pour les Tomahawks d'or. J'en ai 4.
Le
premier, je ne peux pas passer à côté de PCO. Quel athlète formidable. À 51 ans
faut le faire. Champion de la ROH. Oui la lutte est arrangée et il y a
quelqu'un qui a décidé que PCO allait être le champion, mais les promoteurs ne sont
pas dupes non plus. Ils ont vu tout le talent et la détermination que notre champion
avait. De plus, il s'est créé une "gimmick" et ses vidéos sont bien
montés, comiques à la fois mais pas facile non plus. Je sais qu'il veut
retourner à la WWE et, si un jour il s'y rend de nouveau, je vous dis que les
bumps de Mick Foley au-dessus de la cage seront révolus car PCO va les refaire.
C'est malade. Un gros colleux de moi et Nelson.
Le deuxième va à la nouvelle fédération montérégienne de lutte du
promoteur Éric Ouimet. Ça devait faire longtemps qu'il mijotait son projet,
mais je ne l'ai pas vu venir. Je connais, non je vois ce gars-là depuis un
grand bout et jamais, à part peut-être à part une fois à Lévis, je me suis
assis avec Éric Ouimet pour lui parler. Au fait, c'est un respect mutuel qui y
régnait, mais là le respect est vraiment présent car en ce moment tout ce qui
se passe à cette fédération me laisse sans mots. Pour une si courte existence,
je vois que c'est un succès et que la foule y est aussi.
Comme troisième Tomahawk d'or, j'y vais avec l'équipe des Enfants de Coeur
de Judas et son frère. Ce qui m'a surpris, de un, c'est qu'il s'est vite
acclimaté à son frère Judas et, de deux, après que ce dernier s'est fait
"tasser" de Québec, il n'a pas eu de difficulté à se trouver du
booking partout en province, tantôt à Jonquière, tantôt à Montréal et le reste.
Encore une fois, la passion et la détermination font foi de tout.
En quatrième, j'y vais avec Casey Katana. Avez-vous vu son entrée avec
les nuchakus ? Moi j'aime ça, j'adore ça parce que c'est unique ici au Québec. J'ai
vu The Great Kabuki au Japon à côté de moi manier cette arme de façon
spectaculaire et lui aussi avait une entrée remarquable. J'étais un grand fan
de Bruce Lee, j'en suis devenu un de Kabuki et maintenant de Katana. Lui aussi
tient une belle fédération à Gatineau.
Comme Tomahawk d'argent, je n'en ai aucun, du moins je n'en vois pas.
Comme Tomahawk de carton, j'en aurais deux et le premier c'est le ring
de la IWS présenté à l'émission de la Ribouldingue à RDS. Diable qu'il est
petit. Pas de place pour faire un backdrop au centre. Je ne sais pas si c'est
l'émission de TV qui exige ça pour l'image ou bien Manny qui manque de budget
pour en avoir un comme la NSPW, mais c'est flagrant, ça tappe à l'œil, même que
je "travaille " aussi fort que les boys dans le fauteuil pour pas
qu'ils se blessent. Deux petits lutteurs de 150 livres ça fait deux enfants qui
courent dans un parc à bébé, mais 4 gros poids lourds ouff !! Une chance que
les gros muscles sont une denrée rare de nos jours.
Comme deuxième de carton, la AWE de Chicoutimi-Nord. Déjà que deux
fédérations dans une région je trouve que c'est trop, et là pourquoi un
gala à Jonquière à 5 kilomètres de l'autre fédération existante ?? Vous vous
vantez d'avoir votre public dans votre garage à Chicoutimi-Nord, à St-Fulgence
et cet été à Albanel. Tout ça, c'est très bien et si c'est plein je vous en
félicite car ça fait lutter les moins bons, les mécontents et les pas de
bookings, mais de là à étendre son linge sur la même corde à linge que
l'autre, je ne sais pas, mais je soupçonne une couple de personnes de vouloir
faire fermer la JCW. À ces derniers, surveillez votre show annuel printanier à
St-Ambroise car il y en a qui ont faim. C'est bien beau de la lutte plusieurs
fois par mois dans un même patelin quand c'est supposément plein, mais le
public, à force de trop manger de tarte au sucre, peuvent se tanner aussi car il
n’y a pas de crème glacée autour car c'est toutes les mêmes moves.
Pour terminer, je veux souhaiter à
tous mes lecteurs, familles, amis, chums, connaissances un joyeux temps des
Fêtes et amusez-vous bien tout en profitant de chaque seconde. Le meilleur
souhait c'est la santé. 30 minutes de jogging par jour et vous n’irez jamais
voir le médecin.
Sunny War Cloud.