"Sous la tente" de Sunny War Cloud,

 

 

Chronique #116 (22 décembre 2019)

 


Bonjour chers amateurs de lutte,
        

    J'espère que vous allez bien en ce début d'hiver. Eh oui, je sais que vous voulez savoir les vraies choses concernant la lutte, les vraies choses vécues autant positives que négatives par un vrai lutteur qui était le plus passionné et déterminé qui avait le cœur gros comme un éléphant et qui a été au bout de ses limites. Si je reviens encore vous parler c'est que lors de ma dernière sortie, vous avez encore été nombreux à venir "sous la tente". De plus, j'ai pleins de nouveaux lecteurs qui y sont rattachés avec la venue de Facebook, donc je suis moins bon sur le ring, mais ma plume a encore 30 ans et mon devoir est de vous divertir, donc allons-y.


    Vous savez l'ancien Maire de Québec, feu Jean Paul L'allier, a voulu revigorer la basse ville de Québec. Bref, le Boulevard Charest et la rue St Joseph ont changé de visage, mais plus au Nord c'est pareil. Et là, j'entendais le Maire Régis Labeaume il y a quelques mois dire qu'il vendait sa maison à Sillery dans un quartier cossu pour venir s'établir justement en basse ville, histoire d'être plus près des gens, d'aller au Stade Canac à pied pour voir le baseball et au Centre Vidéotron, tout ça en voulant vivre près du monde.

    Oui quelques rues ont rembellies ou se sont donnés un air festif de dimanche, mais la clientèle qui est là, qui y vit, elle n'a pas changé. En septembre, une de mes connaissances m'a demandé de surveiller son commerce dans ce coin de 18:00 à 7:00 du matin en civil car il avait des bris et son système d'alarme allait être en faction le lendemain. Mon devoir était de protéger son commerce, faire une présence, de prendre des photos s’il y a lieu, mais plus les heures avançaient vers la nuit je me disais que notre Maire Labeaume n'avait sûrement jamais vu le monde, les résidents qui marchaient devant moi sur la rue St Joseph.

    Mais ce qui va vous intéresser c'est que dans la soirée je me suis rendu dans un dépanneur tout près pour m'acheter un Red Bull et il y avait là quelques vieillards présents, soit des "rotteux de dépanneurs". En payant mon article un d'eux m'a dit : "Vous êtes un lutteur vous, je vous ai déjà vu au Centre Horizon". "Oui Monsieur j'en étais un, Sunny War Cloud". Tout d'un coup un d'entre eux fit semblant de donner un coup à l'autre en cognant son pied par terre et me dit : "C'est comme ça que vous faites". Et l'autre me dit : "Aie, j’allais à la Tour ici dans le temps pis Carpentier pis Vachon voulait se tuer pis allait prendre une bière ensemble après à la taverne l'autre côté de la rue".

    Bande de niaiseux.

    Vous savez ce genre de personnes qui disent n'importe quoi; ces personnes qui inventent toute sorte de chose pour se donner de l'importance. De un, j'ai assez connu Édouard Carpentier pour vous dire qu’il ne buvait pas et était très proche de ses cennes. Avec $5.00, il faisait des choses incroyables et puis le Kayfabe dans ce temps-là c'était comme la messe du Dimanche et certes des histoires de ce genre vous en avez déjà entendu.

    Un autre dans un gym m'avait déjà dit qu'il était le cousin proche de Ricky Martel; au fait, il s'appelait Alain Martel mais le problème c'est que Ricky Martel était un Vigneault. Aussi, un gars du Saguenay plus vieux que moi me racontait qu'il avait déjà bûché dans le Nord avec les frères Leduc; de un, les Leduc n'étaient pas des frères et de deux, ils n'ont jamais bûché un arbre de leurs vies, et là un lutteur régional de Chicoutimi des années 70 a raconté à un animateur de radio dans une salle de pool de Chicoutimi qu'il avait déjà lutté contre Ric Flair. OUFF !!!  Le lutteur en question était "très régional", pas un mot d'anglais et était "blow up" dans un combat royal de 20 lutteurs.

    Un autre, un peintre cette fois m'a conté qu'il a peinturé le condo de Koko B Ware sur le Boulevard Henri Bourassa ici à Québec. Avant de peinturer, notre Koko a dû enlever toutes les photos "de lui" qui empruntaient tous les murs, mais c'étaient toutes des photos du même lutteur que nous connaissions, mais était-ce lui ? De ce que j'ai su du peintre que j'ai connu au Palais de Justice de Malbaie, le mec parlait français comme nous ?!?! Koko ne parlait pas français.

    Mais celle-là que je vais vous conter est HOT. Comme vous savez je suis dans la sécurité depuis la fin de la CCW, soit en Janvier 2004, et quelque part en 2008 plusieurs personnes et confrères de travail me disaient que l'ex-lutteur Paul Vachon était le Chef de la sécurité au Château Frontenac. Il parlait de lui et son frère Maurice Vachon, de leurs carrières, combats et plein de choses. J'avais mal à croire cette thèse et j'avais toujours refusé d'aller travailler là ou dans ce coin de merde incluant la Haute-Ville, car y a pas de parkings et que je ne payerai jamais un stationnement pour aller travailler surtout au salaire merdique que nous gagnions et ces endroits sont des cimetières à parking.

    À presque une année à entendre cette histoire me bourdonner les oreilles j'ai accepté un quart de travail au Château Frontenac alors que nous étions 4 agents et que le transport nous étaient fournis en avant de la porte pour aller surveiller une exposition de diamants.

    Arrivé sur place, j'avais hâte de rencontrer Paul Vachon car on se connait car j'ai déjà travaillé pour lui. Sans dire un mot, j'ai bien vu au loin un gros bonhomme barbu à la réception qui semblait donner des directives et en m'approchant je me suis dit : "crime, c'est bien lui". Là en avant de lui, j'ai réellement vu que ce n'était pas Paul Vachon mais son homonyme car il s'appelait Paul Vachon et il avait tout "travaillé" pour lui ressembler tel Elvis Story pour ressembler à Elvis Presley.

    "Oui bonjour M. Vachon je suis le lutteur Sunny War Cloud je viens travailler ici aujourd'hui pour l'exposition".  Là j'ai vu son visage se ruisseler de sueur et tout d'un coup, il a feint d'être demandé à la radio en écoutant son écouteur à l'oreille et il s'est aussitôt déguisé en courant d'air. Il a pris le premier couloir à sa droite en gambadant rapidement comme une oie et de là je suis allé rejoindre mes confrères de travail autour de la table de diamants dans un endroit précis et je n'ai jamais revu de mon quart de travail de 6 heures. Notre imposteur donc, le Paul Vachon que vous avez déjà vu dans le ring avec son frère Maurice dans les années 70 et 80 et celui qui était au Diamant de Québec avec Patric Laprade n'est pas celui qui travaillait sur la sécurité du Château Frontenac et il n'y est plus non plus depuis un grand bout.

    Mais combien y ont cru ?  Quelqu'un qui ne connaissait pas vraiment Paul Vachon se faisait prendre car c'était frappant. Et les Masqués verts ? Les El Santos ? Les Monsieur X ? Les Destroyers ? Au moins 100 personnes vont vous dire que c'était eux. Un ancien lutteur de Montréal qui avait une "gimmick " indienne a déjà signé mes photos un peu partout et il disait que c'était lui il y a 5 ans, donc je n'étais pas si pire.

 

    Changement de sujet, j'ai entendu dire que le boxeur Jean Pascal va défendre son titre contre Marie-Ève Dicaire. C'est une farce que je vous dit et j'espère que vous m'auriez pas cru car ça durerait pas longtemps, 30 secondes peut-être soit le même temps que Sunny War Cloud ferait "tapper" la meilleure lutteuse en province. La boxe n'embarquerait jamais dans une bouffonnerie autant que la lutte d'aujourd'hui peut exploiter. 

    De un, Jean Pascal a une blonde et du moins il doit pas avoir de misère à s'en faire une et Dicaire a un chum aussi. Donc, ils n'ont pas besoin de faire du "Tinder" dans le ring car oubliez jamais qu'un lutteur qui s'abaisse à lécher les bottes d'une fille dans un ring est un gars timide, pas de blonde qui pleure en silence et qui a peur d'un gym autant qu'un vampire dans une église.

 

    Allo, vous allez me trouver tannant avec le "mettage " de mains mais je vous reviens avec ça. Pour ceux qui n'ont pas peur d'une chaise, d'une table ou d'une ceinture vous pouvez vous exempter de lire ce paragraphe.

   À mes débuts en 1970, on m'a toujours enseigné que la lutte était un travail de psychologie et lors de mes premiers pas aux Loisirs St Jean-Baptiste en 1977, j'avais connu un "Heel" exceptionnel de niveau provincial, un Top qui jouait avec le cerveau du monde, Georges Guimond son nom; les babines à Guimond que Pat Girard se plaisait à dire.


    Après une séries de passage à cet endroit, j'avais entendu Guimond dire à des jeunes : "Si ton entrée sur le ring et le timing de ton finish est réussi, ton combat est réussi, le reste c'est de la psychologie; jouer avec les nerfs du monde.

    Un "clean" ça vend, ça vend presqu'à la mort et prends tous les coups que je vais te donner et ton "comeback", je vais bien te faire paraître". Lutter contre Georges Guimond et Abdullah The Butcher, les deux je les ai eu comme adversaires et c'était presqu'une soirée OFF. Ils étaient tellement détestés que leurs solides coups du début accompagnés d'une couple de coups de chaises m'alimentaient en plaisir sachant que la foule me donnera des ailes et du feu lors de mon retour. Y a du monde, ça fait pas mal. Prends la chaise à Guimond ou Abdullah et ils vont tout te donner après. Vous allez me dire que The Rock et Shawn Michael mettaient leurs mains; oui, mais moi Sunny et personne ici avaient leurs statuts.

    Abdullah m'a mis "over" clean au centre du ring à quelques reprises et je le "slammais" à la toute fin et, croyez-moi, il pesait 100 livres de moins dans mes bras mais je vous jure qu'avoir mis mes mains pour me protéger devant sa chaise et projections dans les clôtures, la fin du combat se serait déroulé autrement car il avait le pouvoir de changer l'allure du combat.

    Vous regarderez le tir au poignet de Davey Boy Smith et Ken Shamrock le 23 novembre 1998. Ce dernier a pris deux coups de chaise et crime que ça lookait bien et juste pour étirer la chose sur la psychologie, chose que je me tue à comprendre lors d'un combat entre Don Muraco vs Jimmy Snuka. Muraco est couché sur le dos au centre du ring et vous compterai les secondes que Snuka a pris pour monter debout sur le dessus de la cage pour enfin faire son splash dessus pour le compte de 3. Pourquoi l'arbitre ne compte pas tout de suite les épaules de Muraco car il est bien étendu au sol ??   

    Tout comme ici au Québec alors que le gars attend couché par terre ou sur une table pendant presque 30 secondes que l'autre monte en haut de l'échelle pour atterrir dessus. Le sens de la psychologie est qu'il aurait eu amplement le temps de s'enlever car il n’a pas reçu un coup de 12 dans le corps ?? Et puis les low blows ? Aux loisirs tu donnais ce genre de coup et tu étais disqualifié car Pat Girard a toujours dit : "Quand tu "manges" un low blow dans la rue tu ne te relèves pas". Donc si tu recevais ce genre de coup vicieux aux loisirs après la disqualification de ton adversaire, tu devais de rester au sol à pleurer et vendre pendant 5 minutes donc c'était interdit. Mais le dessert de la non-psychologie pas crédible, c'est un lutteur ici au Québec qui est couché sur une table au bas du ring et qui va prendre son adversaire qui atterrit sur lui en splash du haut d'une échelle de 10 pieds dans le ring ou en haut d'un échafaud et qui, 20 minutes, plus tard va être à sa table de marchandises tout sale pas douché à essayer de vendre son stock tout en essayant de se magasiner une pipe à bon marché.

    Certains "perdus" dans la salle ne le remarqueront pas, mais un allumé va dire : "crime, il est pas mort lui" au lieu de rester caché dans les vestiaires ou de s'évader chez lui par la porte de derrière.

    Vous savez, nous pourrions en parler toute la journée et ça ne donnerait rien parce qu'encore là nous sommes de générations différentes d'où je ne regretterai jamais d'avoir vécu et participé aux années d'or de la lutte.

    Aujourd'hui, tous les combats du premier au dernier vont sur la 3ième corde et font des "dive" par celle-ci, donc la psychologie du Pourquoi du Pourquoi se situe où car il n'y a plus de créativité. Mais pour les jeunes et nouveaux amateurs, ça vend et ça pogne car le public est présent et adule au plus haut point, donc d'un côté comme de l'autre nous serons toujours à trancher d'opinions différentes mais c'est le fun de discuter.



    Combien ça gagne d'argent un lutteur au Québec ?

     Ça dépend tu du nombre de spectateurs dans la salle ou du prix qui est entendu avant de la part du promoteur ou du prix que le lutteur demande ? Ou bien ça dépend du nombre de personnes que le lutteur attire ? Ou bien ça dépend de qui est le lutteur, c'est quoi son CV ? Ou bien était-il sur la grosse TV de la WWE il y a deux mois ? Ou bien ça dépend d'où le lutteur part d’où et va lutter où ? Ou bien c'est moi qui demande à lutter ou c'est le promoteur qui me veut ? Ou c'est une jeune fédération ou une fédération établie ? Ou c'est mon ami le promoteur et j'ai du fun là et à l'autre place je n'ai pas de fun ? Ou je lutte pour service rendu, book moi et je te book ? Ou bien il lutte gratuitement pour le loisir de la chose ou pour une oeuvre de charité ? Ou encore je suis sous contrat pour exclusivité ?

     Vous voulez savoir hein ?

    Eh bien, toutes ces réponses sont bonnes et encore mieux c'est Kayfabe. Oui Kayfabe. Kayfabe dans mon temps, mais Kayfabe aujourd'hui en presque 2020 ? Vous avez voulu changer la lutte, les styles, les volumes des lutteurs. Combien de mecs me disent : "Sunny nous sommes plus en 1970 et 80, mets-toi à date". Bon, eh bien en 2020 la WWE a exposé la business et les salaires des boys, donc faut exposer le tout et se mettre en 2020 sur les salaires aussi. Donc à la WWE, Kevin Owens sait combien A J Styles gagne par année et c'est réciproque; donc faut découvrir la même chose dans notre lutte au Québec et au Canada dans nos ligues dites inférieurs. Mais avant tout ça, je vais vous conter une histoire que j'ai vécu à l’automne 1986 à Thunder Bay en Ontario.

    C'était un lundi soir, jour de paye pour nous les lutteurs de Lutte Internationale. Une enveloppe d'où à l'intérieur ton chèque avec le talon, une autre feuille avec les villes que tu as faites avec le montant de celle-ci et la dernière que nous appelions "booking sheet", soit tes villes pour la prochaine semaine. Habituellement les Lundi nous étions à la Maison Mère, soit le Centre Paul Sauvé de Montréal, mais là exceptionnellement nous étions sur la route pour un 10 jours. Donc en recevant mon enveloppe vers les 18:30 à l'aréna de Thunder Bay des mains du promoteur Tony Mule, je filais avec le lutteur Denis Goulet dans un vestiaire inoccupé à l'autre extrémité de l'aréna pour comparer nos payes. Une ville j'avais $20. de plus, l'autre c'est Denis qui était over sur moi mais une chose que je savais pas et qu'aujourd'hui je veux vous apprendre à tous, oui tous les lutteurs ou personnes qui me lisent ici et qui ont pas affaire à la lutte, c'est qu'il faut toujours regarder dans les cabinets de toilette s’il y a des pieds qui y sont, oui des pieds de personnes.

     Voilà c'est que pendant les 5 premières minutes que Denis et moi discutions de nos payes, Abdullah The Butcher était après faire un NO 2 solide, tranquille en toute paix s'évadant de tous yeux, mais tout d'un coup il est sorti de là à moitié dénudé, rouge de colère en nous criant que la paye, c'est KAYFABE. 

     C'est là que j'ai appris qu'Abdullah comprenait un peu le français.

     Il nous a dit de sortir et d'aller aux douches car notre soirée était terminée. Oui en allant voir Tony Mule et Gino Brito, Abdullah qui avait des parts dans l'office nous a dit que nous luttions pas et pas de pay off pour cette journée car nous avions brisé une règle du Kayfabe, donc moi qui était en équipe avec Joe Ligtfoot contre Chuck Simms et Goldie Rogers, le combat a été défait.


    L'aréna était pleine à capacité car les Road Warriors étaient présents en plus de Dan Kroffat (Phil Lafond) que les médias avaient annoncé en grande pompe qu'il était originaire de cette ville. Criss que j'étais fâché et Denis Goulet pleurait. C'était un soir de $300. perdu. J'en ai tiré une leçon car depuis ce temps n'importe où je vais aux toilettes, je regarde en dessous si je vois des pieds.

    Là, nous arrivons en 2020, donc le Kayfabe est chose du passé et je vais me déguiser en Sunny 2020 et on va parler de pay off de lutteurs. Je vais être promoteur d'un côté et lutteur de l'autre.

    De un, combien ça vaut un lutteur ? Pour celui qui paye c'est toujours trop et celui qui ne reçoit pas assez.  Ici au Québec, je peux vous affirmer que ça part de $0.00 à $500. à exclure la venue de Cody Rhodes à Québec.  Ces prix sont pour un seul combat, tout dépend toujours qui tu es et combien tu peux rapporter, tout dépendant aussi de quel endroit tu pars et où tu vas lutter. Un lutteur de renom qui va à plus de 500 kilomètres de son domicile peut commander sans gêne un motel, car souvent ce dit lutteur ne fait pas un voyage de sandwichs non plus et il y va du respect du promoteur envers l'athlète.

  
    Juste en voulant conter une autre anecdote passée dans la ville de Hambourg en Allemagne en 1987, l'acheteur du show, soit le client un soir nous a dit en plein vestiaire avant le son de la cloche : "Ça pas d'allure car vous gagniez en argent aussi cher que les médecins".

    Le Top "Face" du tournoi Franz Von Boyten (Rico Garcia de lutte Grand Prix) lui a répondu sèchement : "Tu n'as qu'à prendre deux médecins et les mettre dans le ring  pour voir ce que ça va donner".

    Bien répondu, chacun son métier.

    Je vais commencer par les lutteurs débutants. Lorsque tu commences à lutter, tu es à l'école. Tu payes $$ pour apprendre à la dite école de la fédération. À tes premiers combats, qui peuvent prendre jusqu'à un an et plus tout dépendant ton talent (et qui tu connais dans les hautes sphères), tu apprends encore, tu apprends toujours en plus d'aider à monter la salle et le ring, défaire le ring, toutes les jobs ingrates car tu as des dûs à gagner, un nom à te faire.

    Tu dois mettre des gars "over", à te faire "stiffer" souvent donc attends pas après une paye avant 3 ans et ce dans la Maison Mère, à moins de mesurer 7 pieds et d'avoir un talent hors pair. Même chose si tu appelles une autre fédération dans une région lointaine, tu auras à débourser sans aucun salaire car tu es toujours à l'école; tu as de l'expérience à prendre et un nom à te faire et cela sera tout à ton avantage si tu veux faire carrière dans la lutte. Aussi, sans salaire, tu auras à subir de temps à autre des mauvaises blagues (initiation) de lutteurs influents car tu es un Kayfabe encore, mais c'est à toi de t'affirmer positivement. C'est comme ça au baseball, au hockey et dans tous les sports. Des Jonquière - Montréal pour aller aux Loisirs St Jean-Baptiste en autobus, sur le pouce, j'en ai fait plus d'un et le gym, j'y allais depuis l'âge de 14 ans; j'avais des beaux costumes et des belles bottes, car faut investir sur notre personne, la détermination fait foi de tout. 

    Cependant, lorsque vous êtes demandé pour lutter sur un spotshow en dehors, vous êtes en droit d'avoir au moins vos dépenses, soit un cachet pour couvrir votre nourriture et transportation même si vous êtes sur la "next", car je vous le dit, un promoteur sort jamais de la maison pour rien donc je vais vous révéler une chose, c'est toujours de vous servir de la fédération et non que la fédération se serve de vous.

  
   
Oui la lutte est une histoire de chums, mais il n’y a pas d'amis dans la lutte, juste des chums car un jour ton meilleur chum celui que tu croyais ton ami ou ton frère va te scier les deux jambes et partir avec ta blonde pour un break à la WWE ou autres, donc fait toi payer. Aussi quand tu as ta paye souvent en début de carte (NSPW paye vite), tu es responsable de ton argent; aujourd'hui, la génération de lutteurs a de l'argent; tout le monde ont des jobs autres et gagnent leurs vies comparativement aux lutteurs pauvres de dans mon temps, donc ton argent tu la place dans tes bottes de lutte et elle te suit dans le ring; aussi, tu vas chier avec ton argent et tu va prendre ta douche avec ton argent. À l'hôtel, si tu coloc avec un autre, ton argent, ton passeport c'est en dessous de ton oreiller.

    Le promoteur n’a pas à te payer deux fois si tu te fais voler. Mon meilleur ami dans la lutte c'est moi même.

     Pars jamais de chez toi pour une autre ville sans vraiment savoir combien tu auras de pay off car tu risques d'être amèrement déçu. Aujourd'hui, la lutte est en santé donc je crois que la horde de promoteurs verreux de BS est révolu. Vous savez le genre de promoteur qui va vous couper ou vous promettre un chèque par la poste parce qu'il y a 40 personnes dans la salle dont 25 payants.

    Les enveloppes de paye sont supposées être faites avant l'ouverture des portes donc ce n'est pas votre faute si y a pas de monde. La lutte est quelque chose qui ne doit pas rester secret.

     Si vous êtes à la recherche de combats il se pourrait que la paye soit plus petite que si on a besoin de vous. Si vous cherchez du travail c'est que vous êtes encore à l'apprentissage mais si vous avez l'air d'un lutteur, que vous êtes charismatique et talentueux, un jour ça va pencher de votre côté et ayez toujours une attitude positive et respectueuse car si vous êtes un fauteur de trouble vous allez rester chez vous car la lutte n’a pas besoin de ça et les promoteurs sont sérieux car c'est une business qu'ils ont entre les mains.

    Si par contre vous êtes PCO, Franky The Mobster, Markos Estrada donc vous me suivez et le promoteur a besoin de vous, là vous êtes en mesure de faire votre prix.

    Moi Sunny War Cloud, si quelqu'un m'appelle et veut mes services, il va demander combien je veux $$$. Moi je lui réponds: " Combien veux-tu mer donner" ? Car j'ai déjà mon prix en tête et s’il va en haut de ce que je pensais, je vais dire OUI mais c'est du cas par cas.

    J'étudie toujours la chose. De un j'ai un bon CV, je ne suis plus un lutteur, je suis une attraction. Qu'est-ce que le promoteur représente pour moi ? Vais-je avoir du plaisir ? Est-ce que je vais perdre un quart de travail à mon emploi régulier ? Est-ce dans la même ville ou à 300 kilomètres de chez moi ? Ya -t-il un futur pour moi après ça, une continuation ? Est-ce pour une oeuvre de charité ? Est-ce pour aller dans les grosses ligues ? Est-ce pour combler un service déjà rendu ? Est-ce pour me faire "jobber" devant une lutteuse ? Est-ce pour un "try out" au Centre Bell devant 15,000 personnes ?

     Vous voyez ce sont tous des prix différents qui s'accrochent à ces demandes. La lutte n'est plus qu'un loisir aujourd'hui c'est une business, donc à part d'être encore "green", pas grand monde lutte pour le fun et ne le faites pas non plus car vous avez pas à faire vivre quelqu'un non plus. Par contre si le promoteur vous a prêté son camion le 1 Juillet pour vous déménager d'un 4 et demi au 3ième étage par un 30 degré pour vous relocaliser à 30 kilomètres plus loin toujours dans un 3ième étage en plus de ses bras là vous lui devrez une tonne de combats gratis surtout si vous êtes facilement remplaçable sur la carte.

     Si vous êtes en mesure de prouver que vous placez 30 culs payants sur des chaises à tous les shows et que vous avez 5 ans d'ancienneté pour la même fédération, vous serez en bonne position de demander un pay off qui a de l'allure. Il se peut que le promoteur refuse mais là sans syndicat et association de lutteurs vous aurez à composer avec ça. 

    Lorsqu'une fédération établie, comme exemple la NSPW à Québec, tout le monde est remplaçable car tout le monde je veux dire tous les lutteurs veulent "faire le ring" à cet endroit; pleins de boys en province iraient pour un hot dog et un coke et Steve Boutet le sait, donc un lutteur qui commande à ce dernier un surplus de $100. pour son combat juste une quinzaine de minutes avant de sauter les cordes risque de voir son finish se changer à l'instant et se sera son dernier combat à Québec. 

    C'est la ligne dure que le promoteur doit suivre car il est en business et en business, y a pas d'amis, donc se sera toujours une bataille entre l'employeur et l'employé tout comme à votre emploi régulier mais dans la lutte , les conventions collectives sont inexistantes.

    Prenez un gars comme Markos Estrada, qui à mon avis est le meilleur lutteur en province, bref il a tout et je ne dois pas me tromper beaucoup s’il a une enveloppe de $400. du combat y compris l'exclusivité, mais la WWE l'appellerait pour un RAW à Montréal pour $0.00 + le parking à payer et je suis certain qu'il ferait sa valise en 5 minutes pour y aller. 

    Pourquoi ? C'est comme ça et pas juste pour lui je vous dit.

    Moi Sunny War Cloud ce fut un peu le contraire car, lorsque je suis rentré sur le pay roll de Lutte Internationale en 1984 et que Dino Bravo a su que j'étais retourné lutter aux Loisirs St Jean-Baptiste bénévolement, il m'a dit : "T'es un moyen maillet toué, moi qui te paye et tu vas lutter pour le Bonhomme, j'espère qu'il te met "over". Je veux plus que tu ailles là-bas et il l'a dit au Bourreau aussi.

     Beaucoup moins de monde aux Loisirs, mais j'aimais Pat Girard.

    Pour en revenir aux payes, ce qui irrite le plus un promoteur c'est un mec qui à une journée du combat, t'appelle pour te faire une surenchère rapport qu'il aurait beaucoup plus s’il allait ailleurs car il vient supposément d'être demandé pour une autre ville et il veut que tu égalises la mise ou bien il a gaspillé l'avance que tu lui avais envoyé et là, le matin du combat, s'aperçoit qu'il ne lui restera plus grand chose après la soirée. Ça c'est un énorme non-respect de la business car le promoteur t'a publicisé, t'as fait confiance et là tu renies ta parole pour quelques dollars. Sache que c'est un bon moyen de te brûler car le message se passe très vite car nous sommes dans un petit monde, un monde de mémères et que dans tous les vestiaires de lutte la peinture après les murs parlent et avec les réseaux sociaux, ouff !!.

    Tous les lutteurs ont leurs prix et pensent valoir tant soit dans leurs intérieurs à eux, mais ça sera toujours plus haut de ce que le promoteur pense. Cependant, il y a des lutteurs "Marks" qui eux aimeraient mieux avoir la ceinture qu'un billet de $50. Frenchy Martin m'a déjà dit qu'à l'épicerie devant la caissière, ça va mieux avec de l'argent qu'une ceinture en plus de traîner ça dans tes bagages.

    Pour conclure un peu, s’il y a des lutteurs ici au Québec qui pensent vivre un jour de la lutte sans sortir de la province, je vous conseille fortement de vous ouvrir une fédération car vous ne gagnerez jamais autant d'argent que le boss et un boss c'est souvent dénudé de sentiments et d'émotions, c'est le cash qui compte. Et si vous luttez bénévolement car vous êtes moins bon que les autres, c'est votre choix ou si vous le faites pour une bonne oeuvre, cela en est une autre, mais sachez toujours que même pour de la charité, y a quelqu'un derrière qui fait une piastre dans l'affaire.

    Si tu veux un ami dans la lutte, achètes-toi un chien, lui va toujours t'aimer même si tu as plus de fédération, que tu ne n'as plus de ceinture et que tu ne lutte plus .

 

 
    Là, j'aimerais vous parlez d'un sujet que je n'ai jamais parlé auparavant dans les 115 chroniques précédentes et, corrigez-moi si je me trompe, mais jamais personne n'a parlé du métier d'arbitre, oui arbitre sur le ring.

    Quel job ingrat pour ma part, mais tellement importante. Bref, tous les jobs d'arbitres dans n'importe quel sport, c'est de la merde. Qui aime les arbitres dans une foule, personne, qui applaudit un arbitre, encore personne. Qui gagne un salaire de cul dans un évènement sportif, toujours les arbitres et pas facile d'aller aux toilettes, surtout au baseball.

    Pour ce qui est de la lutte, la plupart des arbitres du plus loin que je regarde ce sport ont voulu être lutteur, mais ils leurs manquaient quelque chose, pour la majorité la grandeur. Et oui, la meilleure recette est qu'un arbitre soit petit pour que les lutteurs paraissent plus gros.

     Un arbitre de 6'3 bien bâti en shape pas de ventre ne vendra pas le spectacle comme tel.

    Qui veut être un arbitre en premier lieu ? Pas grand monde et, encore une fois, qui vénère un arbitre à la lutte ? À part sa mère, pas grand monde. Au plus loin de mes souvenirs, quand le promoteur était sur "sa merde", c'est l'arbitre qui écopait de la chaleur. Combien de fois j'ai vu Dino Bravo sortir de ses gonds dans les vestiaires et "ramasser" l'arbitre Adrien Desbois pour des raisons X.

    Dans la foule, tout le monde te déteste; dans le combat, si tu "loupes" une seule chose, les boys vont te tomber dessus et si tu oublies un call entre les deux vestiaires, encore là tu es dans la merde.

    Quand la paye arrive, tu es toujours sous-payé car tu es la crotte de nez du vestiaire et puis quand nous sortions dans les bars après la lutte, l'arbitre ne pogne jamais de femmes.

    Ben oui, une fille t'aborde ou le contraire quand tu n’es pas gêné :"Allo tu es lutteur "?  "Non je suis un arbitre ". Tu viens de l'assommer autant comme si tu viendrais de lui avouer que t'as pas d'autos et que tu es client des autobus du RTC. Même si tu pousses l'audace à ramasser l'addition au restaurant après la lutte passé minuit, je te garantis que tu vas t'essuyer le visage avec la facture, avec un bec sur la joue, en te donnant un faux numéro de téléphone et la soirée se terminera là avec seul ta main droite comme ami. C'est ça chers lecteurs, c'est vraiment pas "over" ce métier-là .

    J'en ai connu des tas d'arbitres autant dans les grosses ligues que les petites et ce pour le tour du globe. De un, les meilleurs arbitres excellaient ici au Québec, et ce, dans les combats en équipe car ils avaient l'air niaiseux et voyaient jamais rien, ce qui pouvait enrager la foule qui elle faisaient sauter le plafond de la salle.

    J'ai trois noms qui me reviennent constamment, soit Arthur "barbier" Boivin qui est aujourd'hui décédé. Il était barbier renommé dans les années 60 au Terminus d'autobus de Chicoutimi et il arbitrait tous les dimanche soir au Foyer des Loisirs d'Arvida. En plus, il avait les yeux croches ce qui l'avantageait pour donner un meilleur show.

    Le deuxième, c'était Jean Marc Leclerc de la ICW de Montréal sur St Germain. Lui, dans la vraie vie, il n’était pas vite, même que je ne l'aurais jamais engagé dans la sécurité car je ne lui aurait pas fait garder un poisson rouge, mais dans le ring, il l'avait.

    Le troisième est nul autre que Martin Caron de Québec qui lui a fait ses débuts à la NCW Québec et qui a fait fureur à la CCW. Ce dernier connectait avec la foule comme pas un. Je m'en servais que sur les gros shows mensuels pour ne pas le brûler et en faire "un must" à chaque apparition, en plus de lui faire ouvrir la carte.

    Les trois étaient des arbitres heels et ils avaient une aura, un talent, une démarche telle que même les 4 poteaux du ring étaient angoissés.

    Pour ce qui est de la lutte d'aujourd'hui, ces trois officiels ne cadreraient plus tellement à part des spotshows estivaux. La lutte version 2019 commande des arbitres neutres car, de toute manière, un nouveau spectateur ne peut différencier un "face" d'un "Heel", car comme déjà dit les lutteurs luttent tous pareil avec 50 falses finishs, 3 dive en dehors, 4 fois sur la 3ième corde et ça ne vend plus, donc le public n'aurait plus le temps "d'acheter " leurs manigances.

    Le rôle de 3ième homme pour les combats simple et de 5ième pour les équipes étaient tellement important pour le show et le déroulement, car il est le contact direct avec le booker et souvent, ils sont là pour que le combat ne prenne pas une tangente différente lorsque les lutteurs ou seulement un est très "vert".

    Aujourd'hui, les arbitres sont plus rapides et ils n’ont pas le choix d'aiguiser leurs formes car les styles ont changés et les gars comme JS et compagnie ont suivi la cadence et, à part se précipiter au sol à la vitesse d'un cougar pour les falses finish, ils regardent aller les lutteurs dans des acrobaties hors pair car ceux-ci donnent tout un show athlétique qui plait à la foule car y a du monde, mais c'est une nouvelle époque.

    Cependant au travers la multitude de falses finish, il y en a un qui est bon (go home) et c'est là qu'un arbitre doit se déguiser en un sénior pour pas manquer la shot, donc que ce soit dans mon temps soit les années d'or et aujourd'hui, le métier d'arbitre en restera toujours un de grosse merde.

 

    Bon, j'y vais pour les Tomahawks d'or. J'en ai 4.

    Le premier, je ne peux pas passer à côté de PCO. Quel athlète formidable. À 51 ans faut le faire. Champion de la ROH. Oui la lutte est arrangée et il y a quelqu'un qui a décidé que PCO allait être le champion, mais les promoteurs ne sont pas dupes non plus. Ils ont vu tout le talent et la détermination que notre champion avait. De plus, il s'est créé une "gimmick" et ses vidéos sont bien montés, comiques à la fois mais pas facile non plus. Je sais qu'il veut retourner à la WWE et, si un jour il s'y rend de nouveau, je vous dis que les bumps de Mick Foley au-dessus de la cage seront révolus car PCO va les refaire. C'est malade. Un gros colleux de moi et Nelson.

    Le deuxième va à la nouvelle fédération montérégienne de lutte du promoteur Éric Ouimet. Ça devait faire longtemps qu'il mijotait son projet, mais je ne l'ai pas vu venir. Je connais, non je vois ce gars-là depuis un grand bout et jamais, à part peut-être à part une fois à Lévis, je me suis assis avec Éric Ouimet pour lui parler. Au fait, c'est un respect mutuel qui y régnait, mais là le respect est vraiment présent car en ce moment tout ce qui se passe à cette fédération me laisse sans mots. Pour une si courte existence, je vois que c'est un succès et que la foule y est aussi.

    Comme troisième Tomahawk d'or, j'y vais avec l'équipe des Enfants de Coeur de Judas et son frère. Ce qui m'a surpris, de un, c'est qu'il s'est vite acclimaté à son frère Judas et, de deux, après que ce dernier s'est fait "tasser" de Québec, il n'a pas eu de difficulté à se trouver du booking partout en province, tantôt à Jonquière, tantôt à Montréal et le reste. Encore une fois, la passion et la détermination font foi de tout.

    En quatrième, j'y vais avec Casey Katana. Avez-vous vu son entrée avec les nuchakus ? Moi j'aime ça, j'adore ça parce que c'est unique ici au Québec. J'ai vu The Great Kabuki au Japon à côté de moi manier cette arme de façon spectaculaire et lui aussi avait une entrée remarquable. J'étais un grand fan de Bruce Lee, j'en suis devenu un de Kabuki et maintenant de Katana. Lui aussi tient une belle fédération à Gatineau.

    Comme Tomahawk d'argent, je n'en ai aucun, du moins je n'en vois pas.

    Comme Tomahawk de carton, j'en aurais deux et le premier c'est le ring de la IWS présenté à l'émission de la Ribouldingue à RDS. Diable qu'il est petit. Pas de place pour faire un backdrop au centre. Je ne sais pas si c'est l'émission de TV qui exige ça pour l'image ou bien Manny qui manque de budget pour en avoir un comme la NSPW, mais c'est flagrant, ça tappe à l'œil, même que je "travaille " aussi fort que les boys dans le fauteuil pour pas qu'ils se blessent. Deux petits lutteurs de 150 livres ça fait deux enfants qui courent dans un parc à bébé, mais 4 gros poids lourds ouff !! Une chance que les gros muscles sont une denrée rare de nos jours.

    Comme deuxième de carton, la AWE de Chicoutimi-Nord. Déjà que deux fédérations dans une région je trouve que c'est trop, et là pourquoi un gala à Jonquière à 5 kilomètres de l'autre fédération existante ?? Vous vous vantez d'avoir votre public dans votre garage à Chicoutimi-Nord, à St-Fulgence et cet été à Albanel. Tout ça, c'est très bien et si c'est plein je vous en félicite car ça fait lutter les moins bons, les mécontents et les pas de bookings, mais de là à étendre son linge sur la même corde à linge que l'autre, je ne sais pas, mais je soupçonne une couple de personnes de vouloir faire fermer la JCW. À ces derniers, surveillez votre show annuel printanier à St-Ambroise car il y en a qui ont faim. C'est bien beau de la lutte plusieurs fois par mois dans un même patelin quand c'est supposément plein, mais le public, à force de trop manger de tarte au sucre, peuvent se tanner aussi car il n’y a pas de crème glacée autour car c'est toutes les mêmes moves.

 
    Pour terminer, je veux souhaiter à tous mes lecteurs, familles, amis, chums, connaissances un joyeux temps des Fêtes et amusez-vous bien tout en profitant de chaque seconde. Le meilleur souhait c'est la santé. 30 minutes de jogging par jour et vous n’irez jamais voir le médecin.

     Sunny War Cloud.

 

 


 

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